A découvrir; le site de la Société Scientifique de Médecine Générale belge (SSMG), avec notamment accès à:
– des recommandations de bonne pratique
– un répertoire commenté des médicaments du CBIP (Centre Belge d’Information Pharmaco-thérapeutique) avec un moteur de recherche par nom commercial ou par principe actif.
– des fiches info patient sur 1 page très bien faites, sur des thèmes allant par exemple de la bronchiolite, à la varicelle, en passant par la phlébite…
– un accès gratuit aux numéros de plus de 3 mois de la revue de la médecine générale, avec un index alphabétique par thème
– un outil de prévention assez bien fait notamment pour alcool, tabac ou cardio-vasculaire
VIH… le chemin parcouru.
Pour ceux qui ont raté les séances à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le VIH (le 1er décembre), je vous encourage à voir ce film sur le combat de l’association Act Up – Paris dans les années 90, ou à aller voir sur wikipedia/Act Up-Paris la liste des actions pour vous rappelez aussi le chemin parcouru…
En 84, j’avais 10 ans quand on a commencé à parler du SIDA (découvert en 83).
Quand 10 ans après, j’ai fait mon 1er stage d’externe (en pneumologie), on ne faisait pas grand chose pour ces patients atteints de tuberculose, kaposi, et autres complications… comme dans le film…
En 2000, comme interne je me souviens d’être aller au milieu de la nuit constaté un décès dans une unité palliative du KB…
Il y à 15 ans, quand je me suis installée, on donnait des traitements aux femmes enceintes (pour éviter la transmission) et en fonction du taux de CD4.
Les choses changent…
Aujourd’hui l’objectif est de TRAITER TOUS LES SUJETS INFECTES, car on sait qu’avec une charge virale indétectable (ce qu’on obtient dans plus de 90% des cas avec une bonne observance) on évite les nouvelles transmissions.
Les messages du préservatif est toujours d’actualité, mais encore plus celui du DEPISTAGE systématique et régulier.
Données épidémio en 2016 sur l’épidemie VIH.
A l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le sida du 1er décembre 2017, la Cire Antilles et ses partenaires régionaux en charge de la surveillance du VIH/IST: les Observatoires régionaux de santé (ORS) et les Comités de coordination de la lutte contre les IST et l’infection par le VIH (CoreVIH) partagent les données de l’épidémie à VIH en 2016 dans le monde et en France et aux Antilles dans le Point épidémio VIH sida aux Antilles, 1er decembre 2017.
On retiendra notamment:
VIHClic
VIHClic, un outil d’aide à la prise en charge du VIH conçu pour les médecins généralistes, et soutenu par le Département de Médecine Générale de Paris 7 et l’InterCOREVIH d’Ile de France.
Mon avis : parfois un peu trop « généraliste », avec beaucoup de chapitres (on s’y perd un peu)… partie la plus intéressante à mon sens pour les médecins non spécialisés et/ou les patients dans les chapitres: « antirétroviraux/gestion » et « interactions médicamenteuses ».
01-11-17 : Revalorisations et nouvelles cotations.
A partir du 1er novembre 2017, les tarifs de certaines consultations ont changé (décrets publiés au Journal officiel du 12/09/2017) :
REVALORISATIONS:
• Visite longue réalisée au domicile du patient atteint de maladie neuro-dégénérative : VL passe à 72€ , et donc VL + MD = 82€ (+IK si nécessaire), jusqu’à trois fois par an
• Consultation nourrissons 8ème jour, 9ème et 24ème mois avec remplissage du carnet de santé et du certificat : COE = 55.2 euros
NOUVELLES COTATIONS:
• Consultation suivie de l’obésité de l’enfant de 3 à 12 ans : CSO = 55.2€ (2 fois par an)
!!! code de transmission CCX (respect anonymat)
• Consultation initiale de contraception et de prévention des MST de 15 à 18 ans : CCP = 55.2€ (acte unique)
• Consultation information initiale cancer ou neuro dégénérative : GS ou G + MIS (30€) = 59.6€ (acte unique)
!!! code de transmission MTX (respect anonymat)
• Consultation information initiale VIH : GS ou G + PIV (30€) = 59.6€ (acte unique)
!!! code de transmission MTX (respect anonymat).
Déclaration d’effets indésirables.
Mise à jour de l’article de 2013…
Les médecins ont toujours l’obligation suivant le Décret n°95-278 du 13 mars 1995 relatif à la pharmacovigilance modifié, de signaler tout effet indésirable suspecté d’être dû à un médicament ou produit au centre régional de pharmacovigilance (CRPV) dont ils dépendent.
Pour la Guadeloupe, il s’agit du CRPV de Bordeaux:
Centre de Pharmacovigilance, Hôpital Pellegrin, 33076 BORDEAUX CEDEX
Téléphone : 05 56 98 16 07 Fax : 05 57 57 46 60
Mail: pharmacovigilance@pharmaco.u-bordeaux2.fr
La fiche de pharmaco-vigilance (Cerfa N°10011*02) est toujours valable, à imprimer puis transmettre par courrier postal ou électronique, de préférence après contact téléphonique préalable, mais surtout beaucoup plus simple maintenant vous pouvez remplir directement sur le Portail de signalement des événements sanitaires indésirables et cela que vous soyez professionnel de santé ou patient, et cela regroupe les situations suivantes:
Une déclaration doit toujours comporter au minimum les informations suivantes :
– Une source identifiable (le notificateur, et ses coordonnées)
– Un patient identifiable (sexe, âge, poids, taille, département de résidence, antécédents, profession…)
– les médicaments pris , et le produit suspecté (dénomination, numéro de lot -indispensable pour la traçabilité du médicament dérivé du sang- posologie, voie d’administration, date de début et de fin de traitement, indication…)
– La nature de l’effet indésirable (description, date d’apparition, évolution…)
Caractéristiques de l’éruption Zika chez nous.
caractéristiques de l’éruption Zika en Guadeloupe: l’article du Dr CORDEL (dermatologue au CHUPPA) Main characteristics of Zika virus exanthema in Guadeloupe paru en avril 2017 dans JAMA Dermatology, avec les résultats de l’étude et du recueil de données auquel vous avez peut être participé.
Réseau MG ambulatoires investigateurs, étude SAGA.
Développer la recherche en médecine générale est indispensable. Nous devons produire les données nécessaires à l’amélioration de la qualité des soins. Nous devons changer le regard porté sur notre discipline. Pour y parvenir, il faut coordonner nos efforts et réunir toutes les ressources disponibles.
À cet effet, le Département Universitaire de Médecine Générale (DUMG) de la Faculté Hyacinthe Bastaraud pilote la création d’une unité de recherche ambulatoire en soins primaires aux Antilles-Guyane. En corollaire, nous souhaitons constituer un réseau de médecins généralistes investigateurs, en Guadeloupe, Guyane et Martinique.
Si vous acceptez d’être membre de ce réseau, vous pourrez :
– être sollicités pour animer les recherches ambulatoires soutenues par le DUMG. Votre rôle consistera à assurer le bon déroulement des études auxquelles vous aurez choisi de participer, en recrutant et suivant des participants
– intégrer l’unité de recherche ambulatoire en soins primaires des Antilles et de la Guyane et bénéficier de son soutien méthodologique ;
– mettre en œuvre vos idées de recherche, en les soumettant à l’unité de recherche ambulatoire.
Pour inaugurer la création de ce réseau, nous vous proposons de contribuer à l’étude SAGA (toujours en cours d’inclusion), dont l’objectif est d’évaluer pour la première fois l’intérêt des statines en prévention primaire chez les personnes âgées (>75 ans ) en ambulatoire. Pour chaque patient inclus et suivi, une rémunération de 300€ est prévue.
Si vous êtes intéressé par le réseau des médecins généralistes investigateurs Antilles-Guyane, et /ou par l’étude SAGA,
écrivez à philippe.carrere@univ-ag.fr qui vous recontactera.