Unité de ré-adaptation cardiovasculaire.

L’Unité de ré-adapatation cardio-vasculaire du Dr Atallah à Basse-Terre propose 2 « formules »:
–  Réadaptation cardio-vasculaire sur un mois (en hospitalisation de jour s’il  habite la Basse-Terre soit en hospitalisation de semaine (x 4) s’il habite la Grande-Terre) pour les patients artéritiques, coronariens, insuffisants cardiaques…

– Unité Insuffisance Cardiaque (UIC) exclusivement réservée aux patients insuffisants cardiaques, lors d’une hospitalisation de une semaine.

La fiche programmation UIC et/ou la demande réadaptation CV préalablement complétées par le médecin peuvent être faxée (0590 8096 53), ou envoyée par courrier ou par mail (lydia.promeneur@ch-labasseterre.fr) Mme PROMENEUR qui se charge de la programmation des patients (téléphone: 0590 80 54 51)

En kréol…

Un travail du Pr Jeannie HELENE-PELAGE, à l’origine en 2011 d’une 1ère version actualisée en 2015 de l’anatomie en créole, du lexique médical créole 2015.
anatomie en kréol

« A l’heure de la communication et de la multiplicité des médias, pourquoi proposer un lexique médical créole 2015 ?
Le langage médical populaire se situe dans le champ immense de la parole non écrite. Dans notre société guadeloupéenne marquée par l’oralité, il revêt une importance particulière : il dit la souffrance, la maladie et touche chacun au plus profond du corps.
Ce recueil de mots glanés au fil des consultations à la faveur du colloque singulier médecin/malade rend compte de la diversité de notre patientèle d’horizons créolophones différents, partageant cependant la même langue : le créole.
Puisse cet outil s’enrichir de l’expérience des autres praticiens et servir à l’indispensable rencontre avec l’autre. »
Pr. Hélène-Pelage, 2011

Majorations de suivi: MSH et MIC.

Depuis fin 2013, dans les suites d’hospitalisation 2 majorations valorisées 1C peuvent s’appliquer: MSH et MIC.
• La Majoration de Suivi  d’Hospitalisation (MSH)
C(S)  + MSH = 50.6, ou en visite: V(S) + MD+ MSH = 60.6€
Cette consultation (ou visite) doit être réalisée une seule fois dans le mois qui suit la sortie, par le médecin traitant en secteur 1, pour un «patient polypathologique, présentant une altération de l’autonomie nécessitant un suivi médical rapproché spécifique et la coordination avec au moins un intervenant paramédical, dans les suites d’un séjour hospitalier qui a présenté :
– soit la nécessité d’un recours à une intervention chirurgicale
– soit pendant lequel a été diagnostiquée une pathologie chronique grave ou la décompensation d’une pathologie chronique grave préexistante

 Au cours de cet acte (à domicile ou non), le médecin traitant «met en œuvre toute action permettant d’éviter une réhospitalisation :
– il évalue l’état médical du patient et son autonomie dans son contexte familial et social
– il évalue le niveau d’information du patient et sa compréhension de la pathologie, de l’observance des traitements et des bilans nécessaires, de la reconnaissance des signes d’alarme
– il réévalue l’efficacité et la tolérance du traitement
– il veille à l’adéquation entre les besoins du patient et les moyens mis en place ;
– il renseigne le dossier médical du patient.»

La Majoration de suivi après hospitalisation pour décompensation d’Insuffisance Cardiaque (MIC):
C(S)  + MIC = 50.6, ou en visite: V(S) + MD+ MIC = 60.6€
Cette consultation (ou visite) doit être réalisée une seule fois dans les deux mois qui suivent la sortie, par médecin traitant en secteur 1 «en présence des aidants habituels, pour les patients insuffisants cardiaques polypathologiques et polymédicamentés, ayant été hospitalisés en unité de court séjour, pour un épisode de décompensation de leur pathologie»

 Au cours de cet acte (à domicile ou non), le médecin traitant doit :
– «évaluer le niveau d’information du patient et sa compréhension de la pathologie, des signes d’alarme et de son traitement
– réévaluer et apprécier l’efficacité ainsi que la tolérance du traitement
– mettre en œuvre un plan de soins en concertation avec le cardiologue correspondant, sur la nécessité de consultations spécialisées complémentaires, sur toute action permettant d’éviter une réhospitalisation en urgence
– veiller à l’adéquation entre les besoins

Recommandations anti-agrégants plaquettaires.

Les recommandations HAS 2012 disent:
– EN PREVENTION PRIMAIRE:
•En l’absence de diabète, une inhibition plaquettaire au long cours par aspirine seule (75-160 mg/j) est recommandée lorsque le risque cardio-vasculaire est élevé (SCORE > 5% calculé avec par exemple ce calculateur).

• En cas de diabète, recommandé si risque cardio-vasculaire élevé, soit:
risque > 5% après calcul du risque selon l’équation de risque de l’UKPDS
– une atteinte rénale: micro-albuminurie confirmée ou protéinurie
– une maladie coronaire silencieuse documentée
– au moins deux facteurs de risque parmi les suivants :
âge > 50 ans pour les hommes et > 60 ans pour les femmes
durée de diabète > 10 ans
hypertension artérielle
tabagisme
dyslipidémie
antécédents familiaux de maladie cardio-vasculaire précoce

– EN PREVENTION SECONDAIRE, l’inhibition plaquettaire est recommandée :
• en monothérapie par 75-325 mg/j d’aspirine (clopidogrel en cas de contre-indication à l’aspirine) après AVC ou AIT ou en cas de maladie coronarienne stable (y compris après pontage) ou d’AOMI symptomatique
• en bithérapie (aspirine 75-160 mg/j + clopidogrel), après IDM (avec ou sans pose de stent) ou pose d’un stent hors contexte d’IDM
• en bithérapie aspirine + prasugrel ou aspirine + ticagrelor dans les suites d’un syndrome coronarien aigu.

En cas de chirurgie, sous réserve de l’analyse bénéfice/risque, il est recommandé:
• de poursuivre l’inhibition plaquettaire, dans les situations suivantes : cataracte, chirurgie cardiaque, dentaire, dermatologique, orthopédique, ou vasculaire.
• de l’arrêter dans les chirurgies suivantes: amygdalectomie, chirurgie urologique, glaucome, neurochirurgie.

L’arrêt temporaire des antiplaquettaires expose à un risque accru d’événement vasculaire, et doit faire l’objet d’une réflexion sur le bénéfice/risque et la date de reprise du traitement.

Résultats élections URPS

Pour la Guadeloupe: participation : 41,10%
La CSMF 83,94 % soit 11 sièges, MG France: 4 sièges restants.

Elus CSMF-UNOF : 
Pascal RHINAN, Morne à l’eau
Nadia RUGARD, Gosier
Betty CLAMAN, Les Abymes
Gilbert GENDREY, Vieux Habitants
Alain ZIMBAN, Capesterre B/Eau
Franck HUNCKLER, Petit Bourg
Denis LETHUILLIER, Pointe à Pitre
Michel DAMASE, Basse Terre
Enna HAMOT, Pointe à Pitre
Jean-Claude GBENOU, Petit Bourg
Mickaël MALESPINE, Petit Bourg

Elus MG France : 
Lucien LACAVE, Capesterre Belle Eau
Irisa REMUS, Basse-Terre
Alain NOCHER, Pointe Noire
Marie-Christine FAVERIAL, Le Gosier

Résultats nationaux pour les Médecins Généralistes
Taux de participation : 42,38 % (47 % en 2010 et 50.4 % en 2006)
Résultats en bulletins exprimés :
MG France : 31,29 % (29,73 % en 2010)
FMF : 27,62 % (18,45 % en 2010)
CSMF : 20,25 % (26,90 % en 2010)
SML : 16,49 % (18,97 % en 2010)
Union Collègiale : 3,78 % (4,39 % en 2010)
FML : 0,57 % (absent auparavant)
Alliance : Absent cette année (0.90 % en 2010)

Source: http://www.snjmg.org/blog/post/elections-urps-medecins-2015-resultats/1099

Cotation MCG.

La cotation MCG (Majoration de Coordination Généraliste), rémunère (3 euros) la coordination entre les 2 généralistes.
MCG est applicable aux consultations des patients à partir de 16 ans ayant choisi un médecin traitant, dans les 2 cas suivants:

article 13.2 de la convention de 2011:
Lorsque le médecin correspondant, adhérant à la présente convention et appliquant les tarifs opposables, reçoit le patient pour des soins itératifs et procède à un retour d’informations au médecin traitant, il bénéficie d’une majoration de coordination applicable à la consultation.

et article 15.2 :
En cas de consultation par un assuré éloigné de sa résidence habituelle et donc de son médecin traitant désigné, le praticien régi par la présente convention et appliquant les tarifs opposables ou ayant adhéré à l’option de coordination ou au secteur optionnel (dans l’hypothèse où il serait mis en place) peut, sous réserve de procéder à un retour d’informations au médecin traitant, appliquer à la consultation la majoration de coordination définie supra.

Exemple:
Mme X habite Marie-Galante et vient passer quelques jours chez sa fille à Gosier. Pendant ce séjour, elle consulte un généraliste pour cystite.
Celui-ci peut (s’il fait un retour d’information au médecin traitant) coter:
C(S)+MTH +MCG = 28.3 €