Preuves & Pratiques, c’est:
– la revue trimestrielle, est un accès gratuit en ligne aux archives
Abonnement, 25€/an en ligne et 35€/an au format papier.
– les formations présentielles, sous forme de congrès multidisciplinaires en médecine générale dans 24 villes de Métropole (dates et lieux), en association avec l’ ARMP (Association des Rencontres Médicales Pluridisciplinaires).
Vous consultez actuellement : Lectures et blogs
Manuel de pharmacovigilance.
Ci-dessous le sommaire du « Petit manuel de pharmacovigilance et pharmacologie clinique « , à lire en ligne, ou à télécharger.
Comprendre la promotion pharmaceutique…
… et mieux s’en « préserver »
A lire:
– la page HAS consacrée à la question
– la version française de Comprendre la promotion pharmaceutique et y répondre. Manuel pratique » édité par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) et la HAI (Health Action International)
– le site puppem.com de François PESTY
– le livret Pourquoi garder son indépendance face aux laboratoires pharamaceutiques? édité avec le soutien de formindep
Autant d’outils pour aider à:
– reconnaître les techniques de marketing utilisées
– accéder à une information indépendante et fiable
– prendre des décisions qui profitent avant tout à la santé des patients.
e-RESPECT, la Revue des Etudiants en Soins Primaires…
La Revue des Etudiants en Soins Primaires et Chercheurs Toulousains… première revue scientifique médicale francophone faite par et pour les étudiants autour de la thématique des Soins Primaires.
Avec au sommaire de chaque numéro, des actualités médicales, professionnelles, universitaires, des cas cliniques…
Les numéros sont téléchargeables à partir des archives du site, ou en suivant les liens ci-dessous:
– Numéro 1 (mars 2012)
– Numéro 2 (novembre 2012)
– Numéro 3 (mars 2013)
– Numéro 4 (juin 2013)
– Numéro 5 (octobre 2013)
– Numéro 6 (mars 2014)
– Numéro 7 (juin 2014)
– Numéro 8 (octobre 2014)
–
Surmédicalisation and co.
La surmédicalisation est un sujet de plus en plus abordé, à l’origine de publications et de rencontres comme les colloques «Sur- et sous-médicalisation, sur-diagnostics, sur-traitements» organisés à Bobigny depuis 2012, par:
• Le groupe d’études Princeps constitué de
– Dr Jean-Claude SALOMON, Médecin, ancien chercheur en immunologie du cancer
– Pr Michel THOMAS,Médecin interniste, ancien chef de service
– Dr Omar BRIXI, Médecin de Santé Publique, consultant
– Dr François PESTY, Pharmacien, consultant et créateur du blog puppem
– Mme Elena PASCA, Philosophe, sociologue, et créatrice du blog Pharmacritique
• La Société de Formation à la Thérapeutique du Généraliste (SFTG) représentée par le Dr Alain SIARY, Médecin généraliste et enseignant en Médecine Générale
• La Faculté de Médecine de Bobigny représentée par le Dr Michel DORÉ, Médecin et Directeur du département de Médecine Générale
• L’Association Civic Santé représentée par Mme le Dr Maïlys MICHOT-CASBAS, Praticien Hospitalier.
LES PRESENTATIONS DES COLLOQUES sont disponibles en ligne:
• 1er colloque (27-28/04/2012), ainsi que les résumés des ateliers du 1er colloque, sur le blog pharmacritique: 1er atelier (surmédicalisation: mythe ou réalité), et 2ème atelier (causes et sources de surmédication).
• 2ème colloque (3 et 4/05/2013 à Bobigny)
En parallèle, en avril 2013 le rapport de l’Académie de Médecine sur l’amélioration de la pertinence des stratégies médicales souligne l’inutilité et le caractère redondant de près 28% des explorations complémentaires!
Les mêmes idées sont reprises par le Pr Didier Sicard, du Comité national d’éthique, dans «Un très grand nombre d’examens sont inutiles », et par le Pr Guy Vallancienans (blog Santé 2020), dans son article Trop d’examens médicaux?
Parmi les causes de cette inflation d’actes:
– sur les bancs de la fac… jusqu’à l’épreuve nationale classante où les candidats listent une accumulation de bilan espérant glaner quelques points.
– en pratique quotidienne les examens complémentaires sont un gage d’objectivité mais parfois une solution de facilité, face à des patients demandeurs de prescription thérapeutique ou diagnostique, sur papier à entête… et dans le souci d’éviter les poursuites judicaires pour manquement de moyens…
Parmi les solutions pour lutter contre ces dérives :
– enseigner l’analyse critique des prescriptions, en rappelant que les examens complémentaires -comme leur nom l’indique- sont des moyens d’information secondaires à l’interrogatoire et à l’examen clinique du malade.
– prendre le temps de l’interrogatoire et de l’examen clinique (mais nécessite une rémunération en fonction, comme en Suisse par exemple).
Le 3ème colloque sur le sujet aura lieu les 25 et 26 avril 2014.
Outil: Arbres décisionnels sur « Voix Médicales »
VOIX médicales, le blog de l’expertise médicale généraliste indépendante… propose dans sa rubrique « Aides Pratiques », des arbres décisionnels simples, donnant accès en bas de page au détail des éléments médicaux et des liens utiles correspondants à la situation choisie.
6 thèmes sont actuellement référencés:
– prise en charge de l’HTA, avec ou sans facteurs de risque, chez la femme enceinte…
– anticoagulation orale en cas de FA, avec calcul des scores HAS-BLED et CHADS₂DS₂VASc, aidant à la décision thérapeutique, et au choix de la classe (cf biblio et liens avec articles de référence)
– choix d’une contraception: méthode (indice de Pearl, effets indésirables…), en fonction de situations de vie (IVG, accouchement, allaitement…), et de critères médicaux (age, tabac, diabète, HTA…)
– CAT en cas d’oubli de contraception (orale, patch…)
– dépistage du cancer du sein, une série de liens pertinents, pour vous faire une opinion.
– prise en charge des pathologies thyroïdiennes: dysthyroïdies et nodules: diagnostic, suivi, médicaments en cause…
Concepts théoriques en Médecine Générale.
La Société Française de Médecine Générale (SFMG) met en ligne sur son site, des articles sur les concepts théoriques qui sous-tendent la démarche médicale:
1) l’étape diagnostique: interrogatoire, recueil sémiologique, examen et analyse clinique de la situation, qui aboutissent aux hypothèse diagnostiques
2) l’étape décisionnelle, fonction du contexte (gravité, environnement médical, familial, social…), avec souvent une négociation/adaptation aux conditions et à la situation, qui aboutit à une orientation, des examens complémentaires, une proposition thérapeutique…
Ces concepts théoriques s’appliquent à la médecine générale est qui authentique discipline scientifique et universitaire, avec:
• une définition de la spécialité élaborée par la WONCA Europe, depuis 2002.
• le développement d’une recherche organisée (postes universitaires de chefs de clinique, travaux de recherche, publications…)
• un enseignement du corpus théorique, propre à la discipline.
Ces points sont présentés et développés notamment dans la thèse de Marie-Alice BOUSQUET Concepts théoriques en médecine générale, dont voici le RÉSUMÉ:
Introduction : La médecine générale est une discipline universitaire depuis son inscription au Conseil National des Universités en 2006. Toute discipline universitaire se caractérise par une définition claire, le développement d’une recherche propre et l’enseignement d’un savoir s’énonçant par des concepts spécifiques. Il n’existe actuellement pas de corpus regroupant les éléments théoriques justifiant la singularité de la médecine générale. Ces éléments existent pourtant mais sont épars au sein de la littérature.
Objectif : Le but de ce travail était de chercher et lister les éléments conceptuels propres à la médecine générale ainsi que les éléments théoriques issus d’autres disciplines mais indispensables à la compréhension de la médecine générale, afin de les regrouper dans un document unique.
Méthode : Nous avons réalisé une revue de la littérature, complétée par des entretiens avec des médecins généralistes investis au sein de sociétés savantes et par la consultation par mail d’une vingtaine d’autres médecins généralistes.
Résultats : 66 éléments théoriques ont été regroupés en 41 concepts, eux-mêmes classés en quatre groupes : caractéristiques de la médecine générale, relation médecin-malade, démarche diagnostique et démarche décisionnelle. Chaque concept a fait l’objet d’une fiche constituée d’une description, d’une discussion et d’une illustration clinique.
Conclusion : Il a été possible de répertorier les éléments conceptuels de la médecine générale pour en faire un corpus théorique spécifique, qui, couplé aux 11 compétences pourrait compléter le bagage théorique des futurs médecins généralistes et aider les maîtres de stages dans leur accompagnement.
Outil i-phone: Urgences pédiatriques.
Une application i-Phone du célèbre «Urgences pédiatriques» (2300 pages), est née :-), destinée aux soignants, elle est adaptée à bon nombre de situations et à tous les terrains (des pays développés aux zones peu médicalisées).
.
.
L’application reprend l’intégralité de l’ouvrage avec :
– 331 fiches traitant des pathologies du prématuré au grand adolescent (au domicile, sur la voie publique, au cabinet, en milieu hospitalier médical ou chirurgical), détaillant les moyens les plus rapides pour établir le diagnostic et proposant les stratégies de soins à mettre en place
– 96 fiches dédiées aux examens complémentaires, et gestes
– 259 fiches de produits pharmacologiques
– 59 fiches de normes/diagrammes/abaques
– 300 figures et 420 tableaux
– et de nombreuses coordonnées et références utiles au quotidien.
L’accès à l’information est rapide grâce à:
– un moteur de recherche et plus de 50 000 mots clés,
– une grande simplicité d’utilisation,
– une recherche par menus déroulants: consultation, outils, médicaments
– de nombreux liens à l’intérieur des fiches
– la possibilité de marquer des « favoris ».
Disponibles sur iTunes, une version « lite » gratuite et une version complète en français pour 49,99 euros.