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Sentinelles971

Le blog d'information des Médecins Généralistes de Guadeloupe

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Outil: pediadoc

Le Département Universitaire de Médecine Générale de Toulouse (encore eux! après notamment la revue e-respect…) a créé le site pediadoc.fr pour trouver rapidement toute l’information sur le suivi des enfants de 0 à 2 ans:
par âge (J8, M1, M2, M3, M4, M5, M6, M9, M12, M16, M20, M24)
par catégorie (examen clinique, prévention, alimentation, développement staturo-pondéral et psycho-moteur…)
Avec des fiches résumées, et un tableau récapitulatif, bien utiles…
A noter que le nouveau calendrier vaccinal est intégré.
A conseiller aux étudiants, aux médecins et pourquoi pas aux parents…

Outil: le portail sesam-vitale.

EspacePro nous permet d’avoir accès aux droits de certains patients (ALD, CMU, médecin traitant ou pas…), mais cet accès est conditionné et limité:
par l’utilisation d’EspacePro, et sa lenteur d’exécution…
par l’utilisation de la carte vitale (CV), et donc impossible pour les AME par exemple, ou tous ceux qui n’ont pas pour une raison ou une autre de CV…
et aux seuls assurés CGSS, et donc impossible pour les autres organismes (LMDE, RSI, MSA, ENIM, MGEN…)

Il existe une façon de faire bien plus efficace (et rapide) et non conditionnée aux 3 points cités précédemment. Il s’agit du PORTAIL SESAM-VITALE, avec un accès sécurisé via la connexion CPS (Carte Professionnelle Santé), à l’adresse suivante https://portail.sesam-vitale.fr/cdr/accueil.

SUR LE PORTAIL,il faut:
• choisir un organisme (Assurance Maladie, LMDE, RSI, MSA, ENIM, MGEN…)
• puis lancer une recherche, à partir des nom et prénom de l’assuré (ou du bénéficiaire), +/- l’année de naissance.
ATTENTION aux homonymes! Aidez vous de la date de naissance pour choisir le bon patient.

Ensuite vous pouvez consulter les renseignements en ligne:
• date d’ouverture des droits
• CMU, AME, ALD…
• médecin traitant (ou non), et identité

Alors évidemment parfois le bénéficiaire est inconnu… L’est-il vraiment? Ou est-ce le prénom renseigné qui n’est pas le bon, par exemple?
Mais globalement voici un outil qui peut rendre service et qui une fois de plus est peu promu par la Caisse elle même…

Un mode d’emploi détaille l’usage de ce portail : « Droit des patients, mode d’emploi« .

Nouveau calendrier vaccinal simplifié.

A la veille de la 7ème semaine européenne de la vaccination ( du 20 au 27 avril), le ministère de la Santé vient de publier le calendrier vaccinal 2013 simplifié (version détaillée ou version résumée).

A RETENIR:
– Chez le nourrisson
Diphtérie + tétanos + coqueluche + poliomyélite + haemophilus influenzae + hépatiteB (InfanrixHexa®): le schéma de primovaccination à M2, M4, M11
Rougeole + oreillons + rubéole (MRR® ou Priorix®): désormais pour tous les enfants à M12, avec rappel entre M16 et M18.
Méningocoque de type C (Meningitec®, Menjugatekit® ou Neisvac®): recommandée à M12

– Chez l’enfant ou l’adolescent:
Diphtérie, tétanos, poliomyélite et coqueluche: un rappel est désormais recommandé
– à 6 ans, avec un vaccin contenant des concentrations normales d’anatoxine diphtérique et d’antigènes coquelucheux (DTCaP: InfanrixTetra® ou Tétravac-acellulaire®)
– à l’âge de 11-13 ans avec un vaccin contenant des concentrations réduites d’anatoxine diphtérique et d’antigènes coquelucheux (dTcaP: Boostrixtetra® ou Repevax® ).
Papillomavirus humains (HPV: Cervarix® ou Gardasil®): désormais recommandée chez les jeunes filles entre 11 et 14 ans.

vaccins

– Chez l’adulte
◆ Les rappels contre la diphtérie à dose réduite en anatoxine, le tétanos et la 
poliomyélite (dTP: Revaxis®) se font désormais à âge fixe à 25 ans, 45 ans  et 65 ans, puis tenant compte de l’immunosénescence tous les 10 ans, soit 75 ans, 85 ans …
◆ Un rappel contre la coqueluche à dose réduite en antigènes coquelucheux est recommandé à l’âge de 25 ans (dTcaP: Boostrixtetra® ou Repevax®)

EN RÉSUMÉ: 

vaccin 2013

Les certificats pour soins psychiatriques sans consentement.

La loi n° 2011-803 du 5 juillet 2011, relative aux droits et à la protection des personnes faisant l’objet de soins psychiatriques et aux modalités de leur prise en charge, fait suite à l’évaluation de la loi du 27 juin 1990 relative aux droits et à la protection des personnes hospitalisées en raison de troubles mentaux et à leurs conditions d’hospitalisation.

Les dispositions concernant la rédaction des certificats ont changé, A SAVOIR :
– les certificats doivent être dactylographiés (article R 3213-3 du CSP). Si cela ne peut pas être le cas, les certificats devront mentionner la raison pour laquelle cela n’a pas pu être fait (urgence, impossibilité matérielle…)
– les certificats médicaux doivent être circonstanciés et motivés (description de l’état mental du malade et son comportement, agitation, délire, idées de suicide… en insistant sur les éléments cliniques préoccupants, MAIS ne pas mentionner de diagnostic).
– ils doivent préciser que le patient a été informé de ce projet de décision et mis à même de faire valoir ses observations. A défaut, il conviendra de préciser qu’en raison de l’état clinique du patient, il n’a pas été possible de recueillir ses observations

La loi prévoit à compter du 1er janvier 2013 l’examen de la régularité formelle des procédures de soins psychiatriques sans consentement (ex hospitalisation à la demande d’un tiers ou d’office) par le juge des libertés et de la détention au même titre que le bien fondé des mesures.
Des irrégularités dans la rédaction des certificats pourrait faire annuler des procédures
lors du contrôle systématique des mesures par les juges des libertés et de la détention.

Pour vous aider, sur le site de l’Ordre des modèles de certificat à utiliser en fonction du cas de figure:
– Admission en soins psychiatriques sans consentement à la demande d’un tiers
– Admission en soins psychiatriques sans consentement à la demande d’un tiers en urgence
– 
Admission en soins psychiatriques sans consentement en cas de péril imminent
– Admission en soins psychiatriques sans consentement sur décision du représentant de l’Etat
– Demande d’admission en soins psychiatriques

Le nouveau texte a pour objectifs :
– de lever les obstacles à l’accès aux soins, notamment en simplifiant le dispositif d’hospitalisation sur demande d’un tiers.
– d’adapter la loi aux évolutions des soins psychiatriques et thérapeutiques, qui permettent à de nombreux patients d’être pris en charge sans être hospitalisé, ce qui n’était pas prévu jusqu’à présent, en substituant à la notion d’hospitalisation celle de soins sans consentement
– de mieux encadrer les sorties des établissements de santé pour la sécurité des patients et des tiers
– de renforcer le droit des personnes malades en garantissant le respect de leurs libertés individuelles, ce qui implique d’informer les patients régulièrement sur leurs droits et sur leur état de santé.

DEUX PROCÉDURES DISTINCTES:
1) A LA DEMANDE D’UN TIERS, suivant cette fiche résumé, la demande du tiers doit comporter:
– des renseignements sur le demandeur et sur le patient à admettre en soins : nom, prénoms, date de naissance et domicile, et le cas échéant, leur degré de parenté ou la nature des relations existant entre elles avant la demande de soins
– la date
– la signature du demandeur
Ce support pré-imprimé peut-être utilisé mais certains éléments doivent nécessairement être mentionnées à la main par le demandeur (art. R. 3212-1 du Code de Santé Publique).

Lorsqu’une personne est admise en soins psychiatriques à la demande d’un tiers, elle fait l’objet d’une période d’observation et de soins initiale sous la forme d’une hospitalisation complète.
Dans les 24 heures suivant l’admission :
• un examen somatique complet de la personne est réalisé par un médecin
• et un 2ème certificat médical constatant son état mental et confirmant ou non la nécessité de maintenir les soins psychiatriques au regard des conditions d’admission définies ci-dessus est établi par un psychiatre de l’établissement d’accueil. Celui-ci ne peut être l’auteur du certificat médical ou d’un des deux certificats médicaux sur la base desquels la décision d’admission a été prononcée.
Dans les 72 heures suivant l’admission, un nouveau certificat médical est établi dans les mêmes conditions que celles indiquées ci-dessus. Après le 5e jour et au plus tard le 8e jour à compter de l’admission d’une personne en soins psychiatriques (c’est-à-dire le 6e, le 7e ou le 8e jour suivant l’admission), un psychiatre de l’établissement d’accueil établit un nouveau certificat médical circonstancié indiquant si les soins sont toujours nécessaires. Ce certificat médical précise si la forme de la prise en charge de la personne malade demeure adaptée et, le cas échéant, en propose une nouvelle

2) SUR DÉCISION DU PREFET
Avec 2 cas de figure:
• dispositif de droit commun (art.L.3213-1) = décision du prefet
• dispositif d’urgence (art.L.3213-2) = décision du prefet faisant suite à une mesure provisoire du maire

2 critères cumulatifs requis :
• Les troubles mentaux nécessitent des soins
• ET compromettent la sûreté des personnes OU portent atteinte de façon grave à l’ordre public.

Conditions d’entrée:
dans le dispositif de droit commun (art.L.3213-1): un certificat médical circonstancié ne pouvant émaner d’un psychiatre exerçant dans l’établissement d’accueil.
dans le dispositif d’entrée du dispositif d’urgence (art.L.3213-1): un avis médical pouvant émaner de tout médecin, OU la notoriété publique.

Un certificat médical d’un psychiatre à 24 heures confirme la nécessité de la mesure et, dans les 72 heures, un second certificat propose, si la mesure est maintenue, le cadre de la prise en charge (hospitalisation complète ou forme alternative), ainsi que le programme de soins, le cas échéant.

POUR LA COTATION:
La situation de détresse ou l’état d’agitation se cote YYYY010 (48€).
Les majorations possibles sont :
1/ Au cabinet : ajout du modificateur « M » pour urgence (26.88€)
→  YYYY010 + M = 74,88 euros
2/ En visite: ajout de  l’indemnité de déplacement d’urgence (interruption des consultations pour se déplacer) « MU » (22.6€) + éventuellement les IK
→ YYYY010 + MU +/- IK = 70.6 euros +/- IK

Source: http://www.urgences-serveur.fr/hospitalisation-sans-consentement,1821.html

Certificat de décès électronique.

A l’installation de EspacePro, j’avais bien noté l’item «certificat de décès»… j’avais même poser la question de l’utilisation à la cellule de veille sanitaire de Guadeloupe… mais en pratique je ne voyais pas bien comme faire…
Le dernier UGeZapping (n°72) du Dr BRONNER nous donne la solution, que je partage avec vous 🙂

D’après le BEH N°7 mars 2013 « Évaluation de la qualité des certificats de décès en France : l’apport de la certification électronique » seuls 5% des décès sont declarés en ligne, principalement en milieu hospitalier, ce qui est logique puisqu’à domicile la connexion Espace Pro avec CPS c’est plus compliqué…
Pourtant, il semble qu’il suffit d’autoriser la levée de corps par les pompes funèbres, par un certificat libre attestant « la mort réelle et constante » et de demander à la famille de passer chercher ledit certificat au cabinet.

Les avantages sont:
• pour l’Inserm et le CépiDc (Centre d’épidémiologie sur les causes médicales de Décès)
– une diminution des coûts (impression des certificats, envoi, saisie…)
– un retour d’information plus rapide (24h dans 90% des cas, contre plusieurs mois via l’ARS)
– un dénombrement plus rapide des causes de décès pour l’amélioration de la veille et l’alerte sanitaire (exemple de la canicule)
– souvent une qualité de renseignement supérieure.

• pour le médecin:
– une facilité d’utilisation, avec une aide au remplissage du certificat
– une sécurisation, et une confidentialité accrues de l’information
– plus besoin d’aller chercher les certificats papiers en mairie (même si souvent les pompes funèbres nous les procurent), mais nécessité d’imprimer et de tamponner les 3 exemplaires à remettre à la famille.
– enfin un téléservice proposé par EspacePro utile en terme de santé publique…

J’AI DONC TESTE pour vous 🙂
MAIS impossible de me connecter via ma CPS!!! Le problème est en cours d’analyse… Cependant j’ai écrit à l’adresse indiquée (certdc.cepidc@inserm.fr), et obtenue une réponse rapide, et en échange de mon numéro RPPS, un code d’accès provisoire pour me connecter à l’espace professionnel sur:
https://sic.certdc.inserm.fr

Une fois connecté, vous avez accès au Guide de l’utilisateur dans le cadre d’un exercice à titre individuel, et vous pouvez tester la procédure dans “Votre profil” puis “Médecin déclarant, exercice a titre individuel en mode apprentissage”… en attendant un test « en vrai ».

Article relu et corrigé par Mme Emilie HARBEBY, pour l’Inserm-CépiDc.

Outil: Guide du Bon Usage des examens d’imagerie médicale.

Les Sociétés Françaises de Radiologie (SFR) et de Médecine Nucléaire (SFMN) ont mis au point un Guide du Bon Usage des examens d’imagerie médicale (après une 1ère édition papier de 2005).

Un outil utile à l’heure de la multiplication des examens, de la nécessité de maîtriser les coûts, et de la prise en compte des bénéfices-risques (ionisation, réactions aux produits de contraste…).

Face à une situation donnée, il indique les examens recommandés (grade A, B ou C) ou non

guide imagerie

Il est disponible en ligne , et devrait être régulièrement mis à jour.
Une présentation vidéo est prévue pour vous aidez lors de la première utilisation.

Calcul de la Rémunération sur Objectifs de Santé Publique.

Vous savez maintenant tous (normalement) que la dernière convention, prévoit une Rémunération sur Objectifs de Santé Publique (ROPS) calculée en fonction de la patientèle « médecin traitant », qui devrait nous être versée fin mars 2013 (pour l’année 2012).
Cette ROSP peut atteindre 9 100 €/an (sur la base de 800 patients) pour un médecin traitant qui atteindrait les objectifs pour la totalité des 29 items rappelés dans ce tableau.

Cette calculette vous permet d’estimer votre rémunération.
Quelques éléments pour faciliter le remplissage:
1/ Les indicateurs d’organisation du cabinet n’ont pas d’objectif chiffré.Chaque item est respecté ou non.
Les items 1 à 5 donnent lieu à une rémunération forfaitaire fixe.
L’item 6 « Volet annuel de synthèse » donne lieu à une rémunération proportionnelle à la patientèle.

NB: Les calculs sont réalisés, par défaut, sur la base d’une patientèle moyenne de 800 inscrits. Vous pouvez personnaliser ce chiffre en début ou en fin de formulaire.

2/ Les autres indicateurs comportent :
– un pré-requis (nombre de patients ou nombre de boites prescrites)
– un objectif à atteindre (cible)
– un objectif intermédiaire

Trois situations sont alors possibles :
a) Vous atteignez ou dépassez l’objectif:  Il suffit de cliquer sur la case à cocher. 100% des points sont acquis.

b) Vous vous situez entre l’objectif intermédiaire et l’objectif cible: Vous devez entrer votre résultat, et vous êtes crédité de 50% des points + une part proportionnelle à l’écart entre votre résultat et l’objectif cible, selon le calcul suivant: [50% + 50% X (niveau constaté – objectif intermédiaire)/(objectif cible – objectif intermédiaire)].

c) Vous êtes en dessous de l’objectif intermédiaire: Vous devez indiquer votre résultat de l’année ainsi que la valeur initiale (votre résultat au 01/01/2012).
Si votre résultat est inférieur au niveau initial, vous n’êtes crédité d’aucun point.
Sinon votre progression est prise en compte, et vous pouvez aspirer à la moitié des points selon l’écart entre votre niveau initial et votre résultat de l’année, d’une part, et votre résultat par rapport à l’objectif intermédiaire d’autre part. Le calcul est le suivant: [50% X (niveau constaté – niveau initial)/(objectif intermédiaire – niveau initial)].

Exemple: 
Pour la fréquence du dosage annuel de l’HbA1c avec un objectif cible à 65% (30 points = 210 €), et un objectif intermédiaire à 54%.
a) 70% en 2012. Le résultat est ≥ à l’objectif: vous êtes crédité du maximum de points =30.
b) en 2011 40% et en 2012 60%. Le résultat constaté est supérieur à l’objectif intermédiaire. Le calcul des points est le suivant: 50% + 50% X (niveau constaté – objectif intermédiaire)/(objectif cible – objectif intermédiaire) = 15 + 15 X [(60 – 54) / (65-54)]= 23.18 points
c) en 2011 30%, et en 2012 40%. Le résultat constaté est inférieur à l’objectif intermédiaire, votre progression est prise en compte. Le calcul des points est le suivant: 50% X (niveau constaté – niveau initial)/(objectif intermédiaire – niveau initial) =  15 X [(40 – 30) / (54-30)] = 6.25 points.

Article co-écrit par les Drs Loraine DELSOL et Julie BALLANDRAS.