Étude rétrospective des envenimations par les méduses en Guadeloupe entre 2010 et 2016 : peut-on parler de syndrome d’Irukandji ?, un article intéressant dont voici le résumé:
Vous consultez actuellement : Veille Sanitaire
Point sur l’hépatite C.
Le principe d’un dépistage utile, c’est:
– un outil de dépistage efficient : ici la sérologie Ac antiVHC
– un traitement curatif efficace: les nouveaux antiviraux, avec 2 stratégies (remboursées à 100% sans nécessité l’ALD) possibles: sofosbuvir+ velpatasvir = EPCLUSA ® pendant 12 semaines, ou glecaprevir + pibrentasvir MAVIRET ® pendant 8 semaines.
D’où l’intérêt d’un dépistage universel de l’hépatite C, comme le demandent dans leurs recommandations publiées en mars 2018, les experts de l’AFEF(Association française pour l’étude du foie), avec le soutien de la SPILF (Société de Pathologie de Langue Française), afin d’identifier les 75 000 français infectés qui s’ignorent, selon l’InVS.
Rappel sur la conduite à tenir en cas d’Ac antiVHC positif:
– confirmer avec un dosage ARN viral hépatite C
– échographie hépatique
– mesure d’une éventuelle fibrose hépatique
– consultation gastro pour traitement curatif.
A consulter en complément; le site sos-hepatites-guadeloupe
29/03/18: présentation du plan de réorganisation du CHU
le diaporama présenté le 29/03/18 par l’ARS sur le plan de réorganisation du CHU de Guadeloupe…
Données épidémio en 2016 sur l’épidemie VIH.
A l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le sida du 1er décembre 2017, la Cire Antilles et ses partenaires régionaux en charge de la surveillance du VIH/IST: les Observatoires régionaux de santé (ORS) et les Comités de coordination de la lutte contre les IST et l’infection par le VIH (CoreVIH) partagent les données de l’épidémie à VIH en 2016 dans le monde et en France et aux Antilles dans le Point épidémio VIH sida aux Antilles, 1er decembre 2017.
On retiendra notamment:
Déclaration d’effets indésirables.
Mise à jour de l’article de 2013…
Les médecins ont toujours l’obligation suivant le Décret n°95-278 du 13 mars 1995 relatif à la pharmacovigilance modifié, de signaler tout effet indésirable suspecté d’être dû à un médicament ou produit au centre régional de pharmacovigilance (CRPV) dont ils dépendent.
Pour la Guadeloupe, il s’agit du CRPV de Bordeaux:
Centre de Pharmacovigilance, Hôpital Pellegrin, 33076 BORDEAUX CEDEX
Téléphone : 05 56 98 16 07 Fax : 05 57 57 46 60
Mail: pharmacovigilance@pharmaco.u-bordeaux2.fr
La fiche de pharmaco-vigilance (Cerfa N°10011*02) est toujours valable, à imprimer puis transmettre par courrier postal ou électronique, de préférence après contact téléphonique préalable, mais surtout beaucoup plus simple maintenant vous pouvez remplir directement sur le Portail de signalement des événements sanitaires indésirables et cela que vous soyez professionnel de santé ou patient, et cela regroupe les situations suivantes:
Une déclaration doit toujours comporter au minimum les informations suivantes :
– Une source identifiable (le notificateur, et ses coordonnées)
– Un patient identifiable (sexe, âge, poids, taille, département de résidence, antécédents, profession…)
– les médicaments pris , et le produit suspecté (dénomination, numéro de lot -indispensable pour la traçabilité du médicament dérivé du sang- posologie, voie d’administration, date de début et de fin de traitement, indication…)
– La nature de l’effet indésirable (description, date d’apparition, évolution…)
Caractéristiques de l’éruption Zika chez nous.
caractéristiques de l’éruption Zika en Guadeloupe: l’article du Dr CORDEL (dermatologue au CHUPPA) Main characteristics of Zika virus exanthema in Guadeloupe paru en avril 2017 dans JAMA Dermatology, avec les résultats de l’étude et du recueil de données auquel vous avez peut être participé.
En apprendre plus sur la scolopendre…
En apprendre plus sur la scolopendre… en participant au recueil de données de la thèse de Axelle Le Boursicot, pour son « Etude épidémiologique, multicentrique, prospective des envenimations par la scolopendre aux Antilles », qui s’appuie sur l’argumentaire suivant:
– La morsure de scolopendre représente la première cause d’intoxication animale aux Antilles, avec une centaine de cas observés annuellement aux urgences des hôpitaux publics de Guadeloupe. Il y a peu de séries décrites dans la littérature, qui ne correspondent pas toujours aux espèces présentes aux Antilles et peu de connaissances sur la toxicité du venin de scolopendre.
Les symptômes les plus décrits sont une douleur intense, un érythème, un œdème. Une apparition parfois de pustules et d’une nécrose cutanée a été rapportée. Dans de rares cas, des ganglions lymphatiques gonflés, une paresthésie, des surinfections bactériennes, des maux de tête, des palpitations, des nausées et vomissements et des démangeaisons ont été décrits. Enfin, des manifestations systémiques parfois sévères ont été décrites telles que vision perturbée, perte de conscience, fièvre, dyspnée, hypotension, bradycardie, ischémie coronaire, infarctus du myocarde, rhabdomyolyse, insuffisance rénale aigue et troubles de la coagulation.
Enfin, deux cas de décès potentiellement dû à un choc anaphylactique ont été signalés en 2016 dans la presse locale mais l’imputabilité n’a pu être établie.
– La prise en charge décrite dans la littérature est souvent empirique, en fonction des signes et symptômes observés. Ceux-ci peuvent dépendre notamment de la taille et de l’espèce de scolopendre impliquée ou des caractéristiques des patients.
Aussi, vous (médecins généralistes de Guadeloupe) pouvez participer à cette étude épidémiologique prospective (qui débute le 24/07/2017, pour une année) des envenimations par les scolopendres aux Antilles en remplissant la fiche de recueil de données de la thèse (+ Notice d’information pour le patient)
Si vous disposez d’une photographie de la scolopendre ramenée par les patients (et en vous aidant de cet aide à l’identification des Scolopendres des Antilles établi par Karl QUESTEL) ou si la symptomatologie de la plaie présente une particularité et que vous pouvez la photographier, vous pouvez l’envoyer à l’adresse : scolopendre2017@gmail.com (que vous pouvez aussi utiliser pour entrer en contact avec Axelle le Boursicot).
Anguillulose aux Antilles.
Peut être aviez vous participé au receuil de données pour la thèse du Dr Emmanuel LARSABAL, sur l’anguillulose aux Antilles… ce qui me permet de partager avec vous les résultats et les recommandations qui en découlent pour notre pratique.
Pour rappel l’ivermectine doit être prise à jeun (et le rester pendant les 2 heures qui suivent) et la posologie est fonction du poids du patient.