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Sentinelles971

Le blog d'information des Médecins Généralistes de Guadeloupe

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Nouvelles recommandations européennes sur l’HTA.

Les nouvelles recommandations européennes sur l’HTA:
–  à lire (en anglais)
à visionner (synthèse commentée) sur medscape.

On retiendra:
– un objectif tensionnel  inférieur à 140/90, à atteindre et maintenir (éducation thérapeutique et lutte contre l’inertie thérapeutique)
– une mise en avant de l’automesure pour la prise de la tension artérielle
– la quantification du risque cardio-vasculaire  pour adapter « l’agressivité » de la prise en charge comme le montre le tableau ci-dessous en fonction du stade d’HTA et des facteurs de risque.
risque CV reco europ 2013

L’entretien du 1er trimestre de grossesse.

A l’occasion de chaque nouvelle grossesse, la femme enceinte à la possibilité de se préparer à l’accouchement, la naissance et l’accueil de son enfant grâce aux 8 séances de « Préparation à la Naissance et à la Périnatalité » (PNP) entièrement prises en charge par la Sécurité Sociale.

Lorsque cette préparation est débutée tôt, la première de ces séances est un entretien individuel, ou en couple, « l’entretien du 4ème mois », avec une sage femme ou un médecin. Elle peut être réalisée durant le premier trimestre de grossesse et permet à la patiente d’exprimer ses attentes, de répondre à ses interrogations, d’évoquer d’éventuelles difficultés et de lui apporter des conseils personnalisés.

liste Sagefemme PMI (2)

EN PRATIQUE, EN GUADELOUPE:
Ce sont les sages-femmes libérales (Liste des SF Lib 04 2014) et les sages-femmes de la PMI (liste ci-contre) qui font les entretiens du 1er trimestre.

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L’ENTRETIEN INDIVIDUEL DU 1er TRIMESTRE de la grossesse est inclus dans la PNP pour laquelle des recommandations pour la pratique clinique ont été publiées par la Haute Autorité de Santé (HAS) en Novembre 2005.
C’est une mesure centrale du plan périnatalité 2005-2007. Il peut avoir lieu plus précocement ou plus tardivement si le besoin est exprimé.
L’entretien individuel ne se substitue pas aux consultations de suivi de la grossesse. Il permet de structurer la PNP et de coordonner les actions des professionnels autour de la femme enceinte.
Il est pris en charge par les caisses d’assurance maladie à 100%.

Il s’agit d’impliquer la femme et le couple dans une démarche de prévention, d’éducation et d’orientation, indiquer les contenus essentiels à aborder lors des séances prénatales, repérer les situations de vulnérabilité et proposer une aide, adapter le suivi en fonction des besoins et des difficultés de la femme et du couple.

La Direction Générale de la santé a offert aux professionnels qui mèneront l’entretien un cadre d’exercice pour une meilleure mise en route, parallèlement aux recommandations de la HAS:
•un entretien précoce, individuel, ou en couple
• proposé systématiquement au moment de la confirmation de la grossesse
• réalisé durant le 1er trimestre de la grossesse par une sage-femme ou un médecin
• ne doit pas se substituer à la première consultation médicale de suivi de la grossesse
• est une aide pour le professionnel, qui assure le suivi médical de la grossesse, qui pourra ajuster sa vigilance grâce aux transmissions.

Objectifs:
Cet entretien doit être conduit avec tact, la femme et le couple doivent être mis en confiance. Ils doivent pouvoir en toute sérénité exprimer leurs attentes, leurs besoins, leur questionnement. Ils doivent pouvoir livrer leurs ressentis, leurs angoisses, les traumatismes actuels ou anciens qui pourraient être source de difficultés ultérieures. 

Les buts recherchés sont :
• Présenter le dispositif de suivi de la grossesse
• Situer dans ce dispositif l’intervention des professionnels
• Préciser sa manière de travailler avec les autres professionnels
• Anticiper les difficultés somatiques, psychologiques et sociales qui pourraient advenir
• Compléter ou donner des informations sur les facteurs de risque, les comportements à risque et des conseils d’hygiène de vie
• Encourager la femme ou le couple à participer aux séances de PNP.

Ainsi l’entretien du 1er trimestre permet de :
1- Apprécier la santé globale de la femme enceinte (aspects somatique, psychologique et social) dans le but de permettre aux professionnels de santé de mieux connaître la femme ou le couple et leur contexte de vie, explorer le vécu de la grossesse en consolidant les compétences personnelles de la femme, conforter le couple dans son projet de grossesse et de naissance (choix des modalités d’accouchement, possibilités d’accompagnement pendant la grossesse et après la naissance), permettre aux femmes enceintes et aux futurs pères de mobiliser leurs ressources personnelles et sociales pour faire face aux changements induits par la grossesse et l’arrivée d’un enfant.
2- Informer sur les ressources de proximité et le rôle des professionnels autour de la femme enceinte. L’objectif est de présenter l’offre de soins, l’organisation du travail en réseau, les droits liés à la maternité, (congés pour la mère et le père, droits du travail et droits sociaux) également faire le point sur le suivi médical et son importance tout au long de la grossesse.
3- Informer précocement sur la prévention des facteurs de risque et comportements à risque. Il faut donner des informations sur les risques liés au mode de vie, des conseils d’hygiène alimentaire et de nutrition et une information sur les risques infectieux et alimentaires. Souligner les risques de l’automédication, de la consommation d’alcool, de tabac et de drogues.
4- Identifier les besoins d’information et les compétences parentales. Il est important d’insister sur l’accueil de l’enfant dans les meilleures conditions, de soutenir la fonction parentale. Il sera précisé aux parents que leur expérience va être consolidée, un apprentissage leur sera proposé concernant les soins à l’enfant, l’alimentation, le couchage, la prévention, la sécurité au domicile.
5- Repérer les facteurs de vulnérabilité (somatique, social, psychoaffective), susceptibles de compromettre la santé de l’enfant, de perturber l’instauration d’un lien entre les parents et l’enfant, voire de nuire à la protection et à la sécurité de l’enfant.
Il apparaît important de ne pas réduire les difficultés aux seules situations connues comme la précarité et un bas niveau socio-éducatif, mais de les élargir à d’autres facteurs.
Il est essentiel d’identifier une addiction (alcool, drogue, médicament, tabac), et également de convaincre les femmes de ne pas taire l’existence de violences conjugales.
6- Créer un premier lien avec des professionnels de santé autour de la femme, de sa famille, de la période anténatale à la période postnatale.
Ceci afin de proposer précocement une réponse adaptée aux difficultés, pouvoir adresser rapidement la patiente en consultation spécialisée en cas de besoin, envisager une conduite à tenir devant de réelles situations de danger ou d’insécurité (violences, isolement extrême …), adapter le suivi en fonction des besoins tout au long de la grossesse, à la naissance et en postnatal.

Il doit permettre:
• D’orienter vers des dispositifs d’aide et d’accompagnement si nécessaire
• De transmettre des informations aux professionnels susceptibles d’apporter une aide.
• De donner des informations (Offre de soins de proximité; missions et fonctionnement du réseau; rôle des professionnels; alternatives locales de séances de PNP)
• De consolider le projet de naissance.

Cet entretien dure en moyenne 45 mn et constitue par sa durée et ses circonstances un espace de temps et de lieu propice à découvrir les facteurs de risques qui échapperaient à une consultation classique, même bien menée.

Tous les éléments recueillis doivent être consignés dans le carnet de maternité dont la remise doit constituer le premier geste à accomplir lors de la découverte et la déclaration d’une grossesse.
Il permettra de porter des informations à la parturiente, de l’accompagner tout en restant en étroite collaboration avec d’autres professionnels de santé dont elle pourrait avoir besoin tout au long de sa grossesse. Il doit permettre de personnaliser et de mieux adapter le parcours du suivi de la grossesse tout en respectant le libre choix de la patiente.

Article rédigé par Mme Francelise NADESSIN, sage-femme coordonnatrice administrative du Réseau Périnat « Naître en Guadeloupe », et présidente de l’Ordre Départemental de Guadeloupe des sages-femmes.

Outil: pediadoc

Le Département Universitaire de Médecine Générale de Toulouse (encore eux! après notamment la revue e-respect…) a créé le site pediadoc.fr pour trouver rapidement toute l’information sur le suivi des enfants de 0 à 2 ans:
par âge (J8, M1, M2, M3, M4, M5, M6, M9, M12, M16, M20, M24)
par catégorie (examen clinique, prévention, alimentation, développement staturo-pondéral et psycho-moteur…)
Avec des fiches résumées, et un tableau récapitulatif, bien utiles…
A noter que le nouveau calendrier vaccinal est intégré.
A conseiller aux étudiants, aux médecins et pourquoi pas aux parents…

Pourquoi vouloir stopper le DSM5?

Le DSM (Diagnosic and Statistical Manual) publié par l’APA (Association de Psychiatrie Américaine), est un manuel de référence qui classifie et catégorise des critères diagnostiques concernant les troubles mentaux pour la recherche, l’épidémiologie et la pratique clinique.

A noter qu’en Europe (et l’OMS notamment), on utilise la 10ème version de la Classification Internationale des Maladies (CIM10 ou ICD 10 en anglais), pour la classification de toutes les maladies (et pas seulement mentales).

La sortie de la 5ème version du DSM dite DSM5 est prévue pour le 20 mai 2013, mais de nombreuses voix s’élèvent contre depuis plusieurs mois et dans plusieurs pays:
– aux USA, avec des actions comme l’open letter de l’American Psychological Society (APS) qui a été signée par plus de 14 000 personnes
– en Europe continentale et en Amérique du Sud, l’implantation du mouvement STOP DSM
– en France, l’un des porte-paroles du mouvement STOP DSM est le Dr Patrick LANDMAN, psychiatre.

Une interview de 3 minutes pour FréquenceM, résume la situation édifiante: entre la version 3 et la version 5 du DSM, ont été référencés 250 nouveaux troubles mentaux !!!???
On ouvre là une grande porte au sur-diagnostic (par abaissement des seuils d’inclusion), à la sur-médicalisation, et enfin à la sur-prescription, pour aboutir à une encore plus grande consommation de psychotropes!!!

Un article du Dr LANDMAN sur le site stop-dsm.org détaille comment l’industrie pharmaceutique fabrique de nouveaux psychotropes en entretenant une pathologisation toujours croissante des émotions et des comportements, une «médicalisation croissante des émotions avec une disparition de la distinction entre le normal, ses variations et le pathologique, une inflation de diagnostics psychiatriques très contestables cliniquement et scientifiquement (…) avec pour résultat la prescription de psychotropes de plus en plus élargie aux enfants, les conséquence médicales des effets secondaires des psychotropes comme l’obésité, les troubles cardiaques, l’addiction ou l’overdose, les accidents de la circulation, la désinhibition et les passages à l’acte» avec en parallèle un «désintérêt croissant pour le contexte psychologique et social de toutes les pathologies mentales» et de «nombreux « guide lines » qui sous prétexte d’aide au diagnostic favorise chez les médecins (…) des réponses médicamenteuses aux plaintes existentielles qui leur sont adressées sans bénéfices évidents pour les patients qui pourraient recevoir d’autres réponses thérapeutiques»

Ces initiatives ont abouti à la constitution de deux comités qui collaborent : Le Comité de Boycott du DSM5 et le Comité international de réponse au DSM5, dont vous pouvez signer les pétitions au liens suivants:
– http://www.ipetitions.com/petition/boycott5/
http://www.ipetitions.com/petition/protectnormal/

A qui adresser pour une cytoponction de la thyroïde, en Guadeloupe?

En cas de découverte à l’examen clinique d’une hypertrophie généralisée (goitre) et/ou localisée (nodule) de la thyroïde, l’examen morphologique de référence est l’échographie, et l’examen biologique de référence est la TSH.

Nous n’aborderons ici que les nodules avec TSH normale (la prise en charge de ceux avec TSH anormale, relevant davantage de la prise en charge de l’hyper ou de l’hypo-thyroidie).

Dans cette situation (TSH normale) la scintigraphie n’a pas d’intérêt.

A l’inverse la CYTOPONCTION des nodules (avec TSH normale), de préférence échoguidée, doit être systématique pour les nodules >20 mm et à partir de 7 mm en cas d’association avec des signes cliniques et/ou échographiques suspects de malignité.

SIGNES CLINIQUES SUSPECTS
– Âge < 16 ans ou > 65 ans
– Sexe masculin

– Radiothérapie cervicale antérieure
– Antécédent familiaux ou personnel de cancer thyroïdien ou NEM (néoplasie endocrinienne multiple) de type 2
– Croissance rapide des nodules
– Adénopathie associée 
– Dysphonie associée (liée à une paralysie récurentielle)
– Caractère pierreux du nodule
– Adhérence du nodule

SIGNES ÉCHOGRAPHIQUES SUSPECTS :
– Nodule solide

– Hypoéchogènicité
– Microcalcifications
– Limites/bords imprécis

– Forme plus épaisse que large
– Vascularisation de type central (type IV)
– Adénopathie(s) dans les territoires de drainage

EN PRATIQUE, une fois l’indication posée, la difficulté rencontrée est celle de l’accès à un opérateur pour la réalisation de cet examen (dont les résultats sont opérateur dépendant).
Nous vous proposons donc une liste non exhaustive (établie avec l’aide du laboratoire d’anatomo-pathologie TRIVAL, et ameli-direct.fr) de lieux et de professionnels à qui adresser, en Guadeloupe,  pour la réalisation d’une cytoponction échoguidée de la thyroïde:
– Dr VELAYOUDOM-CEPHISE, endocrinologue au CHU Pointe-à-Pitre/Abymes (technique de prélèvement par capillarité, puis frottis sur lame, et en cas d’hématocèle ou de zones kystiques: ponction évacuatrice puis alcoolisation si nécessaire).
– Dr NATALI, radiologue à Pointe-à-Pitre (technique non connue)
– Dr TYNDAL, radiologue à Jarry, Baie Mahault (technique de prélèvement par aspiration, puis mise en phase liquide CYTOLYT)
– Dr BROU, radiologue à la clinique des eaux claires, Baie Mahault (technique de prélèvement par aspiration, puis mise en phase liquide CYTOLYT )
– Dr DARGENT et Dr WECK, radiologues à Basse-Terre (technique non connue)

NB: Les cytoponctions de nodules thyroïdiens réalisées dans le service d’ anatomo-pathologie du CHUPPA, le sont  sans guidage échographique.

Article relu par le Dr Fritz-Line VELAYOUDOM-CEPHISE (endocrinologue au CHUPPA).

Sources: Nodule thyroïdien : des recommandations à la pratique et Recommandations de la Société française d’endocrinologie pour la prise en charge des nodules thyroïdiens, 2011 

Les « groupes qualité » en Guadeloupe.

Un «groupe qualité» est un groupe de médecins généralistes d’une même zone géographique, qui se réunissent dans une démarche réflexive sur leurs pratiques.

Trois objectifs sont visés :
– Organiser : permettre à une dizaine de médecins généralistes libéraux, d’une même zone géographique, de se réunir pour échanger et réfléchir sur leurs pratiques entre théorie (recommandations) et pratique (application a la vie réelle), leurs difficultés de tout ordre (médicales, relationnelles, éthiques…) avec l’avantages de rompre l’isolement.
– Responsabiliser : engager les médecins à améliorer la qualité des soins au regard des données de la science et du coût des dépenses de santé
– Valoriser : reconnaître le travail réalisé notamment par la validation de la démarche du DPC et l’indemnisation des séances (125€/séance).

Un RDV mensuel (sauf pendant les 2 mois d’été), est fixé entre les membres du groupe, dans un lieu et à un horaire choisi par eux (idéalement un « horaire de travail », pour ne pas constituer une charge supplémentaire). Les réunions durent 1h30 à 2h.

Les sujets des 10 réunions annuelles sont :
– pour 6 réunions sur 10, sur un thème préétabli par le comité technique et inspiré des objectifs de la CGSS (ex: HTA, diabète, dépression et anxiolytiques…), avec avec mise à disposition d’un dossier documentaire, et remise avant et après de nos indicateurs (ex : nombre de diabétiques ayant eu un FO)
– 4 réunions de restitution des indicateurs, et sur un thème libre.

EN PRATIQUE, en Guadeloupe:
Initié en Bretagne en 2000, les «groupes qualité»  sont aujourd’hui présents dans 10 régions, dont la Guadeloupe depuis 2009.
Localement, l’’initiateur du projet est le Dr Denis LETHUILLIER, associé aux URPS et la CGSS.

Chaque groupe est constitué d’une quinzaine de médecins libéraux, et d’un médecin animateur.
Le Dr LETHUILLIER coordonne l’ensemble des groupes.

On compte à cette date 8 groupes :
-2 groupes pour la région pointoise animés par le Dr M-T.BICHARA-MISTIGRE et le Dr E HAMOT
– 2 groupes pour la région Nord Basse-Terre, animés par le Dr G.PARMENTIER, et le Dr HUNCKLER
– 1 groupe pour la région Nord Grande-Terre, animé par le Dr L NASSO
– 1 groupe pour la région de Basse-Terre animé par le Dr L.DELSOL
– 1 groupe pour la région de St François, animé par le Dr D.LETHUILLIER
– 1 groupe pour Marie-Galante, animé à tour de rôle par les animateurs de Guadeloupe
– 1 groupe pour St Martin, animé par le Dr RELTIEN.

Article relu et corrigé par le Dr Loraine DELSOL, médecin généraliste à Bouillante et animatrice d’un groupe qualité.

Sourcehttp://projet.groupesqualite.com/index.php?id=1120

Nouveau calendrier vaccinal simplifié.

A la veille de la 7ème semaine européenne de la vaccination ( du 20 au 27 avril), le ministère de la Santé vient de publier le calendrier vaccinal 2013 simplifié (version détaillée ou version résumée).

A RETENIR:
– Chez le nourrisson
Diphtérie + tétanos + coqueluche + poliomyélite + haemophilus influenzae + hépatiteB (InfanrixHexa®): le schéma de primovaccination à M2, M4, M11
Rougeole + oreillons + rubéole (MRR® ou Priorix®): désormais pour tous les enfants à M12, avec rappel entre M16 et M18.
Méningocoque de type C (Meningitec®, Menjugatekit® ou Neisvac®): recommandée à M12

– Chez l’enfant ou l’adolescent:
Diphtérie, tétanos, poliomyélite et coqueluche: un rappel est désormais recommandé
– à 6 ans, avec un vaccin contenant des concentrations normales d’anatoxine diphtérique et d’antigènes coquelucheux (DTCaP: InfanrixTetra® ou Tétravac-acellulaire®)
– à l’âge de 11-13 ans avec un vaccin contenant des concentrations réduites d’anatoxine diphtérique et d’antigènes coquelucheux (dTcaP: Boostrixtetra® ou Repevax® ).
Papillomavirus humains (HPV: Cervarix® ou Gardasil®): désormais recommandée chez les jeunes filles entre 11 et 14 ans.

vaccins

– Chez l’adulte
◆ Les rappels contre la diphtérie à dose réduite en anatoxine, le tétanos et la 
poliomyélite (dTP: Revaxis®) se font désormais à âge fixe à 25 ans, 45 ans  et 65 ans, puis tenant compte de l’immunosénescence tous les 10 ans, soit 75 ans, 85 ans …
◆ Un rappel contre la coqueluche à dose réduite en antigènes coquelucheux est recommandé à l’âge de 25 ans (dTcaP: Boostrixtetra® ou Repevax®)

EN RÉSUMÉ: 

vaccin 2013