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Sentinelles971

Le blog d'information des Médecins Généralistes de Guadeloupe

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Mésusage de l’alcool: reco.

En ligne sur le site de la Société Française d’Alcoologie (SFA), les recommandations (version longue) sur le Mésusage de l’alcool: dépistage, diagnostic et traitement et la version courte (messages clés) avec des mémentos pour le généraliste avec notamment:
– les bonnes occasions pour le dépistage
– les équivalences verre-standard
l’évaluation de la consommation d’alcool, avec le calcul du score AUDIT-C

audit c
– les interventions médico-psychologiques pour aider le sevrage, en fonction du score AUDIT-C et des compétences du généraliste
le syndrome de sevrage: identification, prévention et traitement
le maintien de l’abstinence: traitements de 1ère et 2ème intention (notamment le baclofène).

Grippe 2015… encore des incohérences!

Copie -coller de l’article de la lettre d’information du SNJMG du 30/01/15 à propos de la grippe et qui résume très bien la situation:
Toujours dans la catégorie «gags officiels », la Direction Générale de la Santé (DGS) vient de s’illustrer avec un message urgent à destinations des médecins à l’occasion du début de l’épidémie de grippe. Dans ce message, la DGS préconise l’utilisation précoce de Tamiflu° sans donner la moindre référence scientifique pour étayer son propos… Mais il n’y a pas que la DGS à faire du n’importe quoi ! Dans un article du Monde hier, Isabelle Bonmarin, chargée de la surveillance de la grippe à l’Institut national de veille sanitaire (InVS), invite la population à vite se faire vacciner alors que l’épidémie a déjà commencé, que le délai d’immunisation suite au vaccin est de deux semaines et que le vaccin 2014-2015 ne prend en compte le type AH3N2 présent dans 62% des cas de grippes en France
On se croirait un peu revenu en 2009 en plein festival d’incongruités sur la grippe H1N1… à moins qu’on n’en soit jamais sortis…
Pour en savoir plus : Dossier du Formindep sur le Tamiflu°

Comprendre la promotion pharmaceutique…

… et mieux s’en « préserver »
kakksksk
A lire:
– la page HAS consacrée à la question
– la version française de Comprendre la promotion pharmaceutique et y répondre. Manuel pratique »  édité par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) et la HAI (Health Action International)
– le site puppem.com de François PESTY
– le livret  Pourquoi garder son indépendance face aux laboratoires pharamaceutiques? édité avec le soutien de formindep
Autant d’outils pour aider à:
– reconnaître les techniques de marketing utilisées
– accéder à une information indépendante et fiable
– prendre des décisions qui profitent avant tout à la santé des patients.

Hypocholestérolémiants sous entente préalable.

Loin d’être une simplification… à partir du 1er novembre 2014, il faudra pour toute nouvelle prescription de rosuvastatine (Crestor®), ézétimibe (Ezetrol®), ou ézétimibe + simvastatine (Inegy®), le prescripteur devra faire une demande d’accord préalable en ligne (sur son compte professionnel de santé sécurisé «espace pro») ou sur le formulaire «Demande d’accord préalable médicaments hypocholestérolémiants» à adresser au service du contrôle médical.
En ligne la réponse est automatisée et casi immédiate, sur formulaire l’absence de réponse sous 15 jours  vaudra pour accord de prise en charge.
En cas de refus de prise en charge, la décision est notifiée à l’assuré par l’organisme d’assurance maladie. Elle mentionne les voies et délais de recours qui lui sont applicables. Le professionnel de santé à l’origine de la demande en est informé, et dans ce cas la mention « non remboursable » devra être ajoutée sur chaque prescription ultérieure du médicament ayant fait l’objet d’un refus.

Ces décisions seraient fondées sur le « caractère particulièrement coûteux de la prise en charge » de ces traitements et sur le « non-respect des recommandations de la Haute Autorité de santé »…
Mais soyons clairs: la Caisse veut controler les délivrances des pharmaciens, et les prescriptions de médecins, alors qu’il suffirait que l’Etat (qui fixe les prix des médicaments et autorise leur remboursement) prenne ses responsabilités.
Je m’étonne personnellement qu’ils n’aient pas « coller » cette demande sur le dos des médecins traitants « encore »… et j’attends de voir ce qui va se passer pour les patients sortant d’hospitalisation ou de consultation spécialisées (cardio, endocrino…) avec typiquement une nouvelle prescription de rosuvastatine.

Source: Arrêté du 23/09/14 paru au Journal Officiel.