J’emprunte à UG Zapping N°124, la communication d’Union Généraliste FMF et son rédacteur (le Dr Claude BRONNER) son article et ses liens vers d’autres auteurs… et vous laisse vous faire votre idée…
A propos du sort du rapport dépistage cancer du sein
Une grande concertation sur le dépistage du cancer du sein a été organisée et a produit des documents plutôt intéressants qu’il est utile de consulter : « Ensemble, améliorons le dépistage du cancer du sein. Concertation citoyenne et scientifique. » Le traitement par l’Inca et le ministère ne déçoit pas et les commentaires de Jean Dobouvetzky avec « Dépistage des cancers du sein : quand agence et ministère tentent de glisser un rapport dérangeant sous le tapis » sont à lire. On peut aussi s’intéresser aux « Chroniques d’un jeune médecin quinquagénaire » qui analyse la plaquette de l’Inca « Cancers du sein, du diagnostic au suivi » et l’assassine avec son post « Comment l’INCa prend les MG pour des cons« .
« Mais la recommandation la plus retentissante est l’arrêt du dépistage organisé. Soit l’arrêt complet (scénario 1), aboutissant à confier aux médecins de premier recours le soin d’informer les femmes et de prescrire à bon escient un dépistage à certaines d’entre elles, avec leur accord. Soit l’arrêt sous sa forme actuelle (scénario 2), aboutissant à une refonte complète avec là encore passage par les généralistes, en utilisant des grilles de risque (à établir) en vue d’éviter que des femmes à faible risque soient dépistées et subissent les effets indésirables du surdiagnostic (bon, c’est pas écrit comme ça, mais c’est assez clair quand même). Dans les deux cas, un élément clé est que la formation initiale et continue des médecins impliqués dans le dépistage (en particulier les généralistes) les mette en mesure d’informer les femmes de la controverse et des effets indésirables du dépistage, afin qu’elles fassent leurs choix personnels en connaissance de cause. Le comité de pilotage estime ne pas avoir les données pour choisir entre les deux scénarios, et détaille quelques uns de leurs avantages et inconvénients ou risques. »
Jean Doubovetzky, médecin généraliste, membre de la rédaction Prescrire et de Cancer-Rose