Depuis fin 2013, dans les suites d’hospitalisation 2 majorations valorisées 1C peuvent s’appliquer: MSH et MIC.
• La Majoration de Suivi d’Hospitalisation (MSH)
C(S) + MSH = 50.6, ou en visite: V(S) + MD+ MSH = 60.6€
Cette consultation (ou visite) doit être réalisée une seule fois dans le mois qui suit la sortie, par le médecin traitant en secteur 1, pour un «patient polypathologique, présentant une altération de l’autonomie nécessitant un suivi médical rapproché spécifique et la coordination avec au moins un intervenant paramédical, dans les suites d’un séjour hospitalier qui a présenté :
– soit la nécessité d’un recours à une intervention chirurgicale
– soit pendant lequel a été diagnostiquée une pathologie chronique grave ou la décompensation d’une pathologie chronique grave préexistante.»
Au cours de cet acte (à domicile ou non), le médecin traitant «met en œuvre toute action permettant d’éviter une réhospitalisation :
– il évalue l’état médical du patient et son autonomie dans son contexte familial et social
– il évalue le niveau d’information du patient et sa compréhension de la pathologie, de l’observance des traitements et des bilans nécessaires, de la reconnaissance des signes d’alarme
– il réévalue l’efficacité et la tolérance du traitement
– il veille à l’adéquation entre les besoins du patient et les moyens mis en place ;
– il renseigne le dossier médical du patient.»
• La Majoration de suivi après hospitalisation pour décompensation d’Insuffisance Cardiaque (MIC):
C(S) + MIC = 50.6, ou en visite: V(S) + MD+ MIC = 60.6€
Cette consultation (ou visite) doit être réalisée une seule fois dans les deux mois qui suivent la sortie, par médecin traitant en secteur 1 «en présence des aidants habituels, pour les patients insuffisants cardiaques polypathologiques et polymédicamentés, ayant été hospitalisés en unité de court séjour, pour un épisode de décompensation de leur pathologie»
Au cours de cet acte (à domicile ou non), le médecin traitant doit :
– «évaluer le niveau d’information du patient et sa compréhension de la pathologie, des signes d’alarme et de son traitement
– réévaluer et apprécier l’efficacité ainsi que la tolérance du traitement
– mettre en œuvre un plan de soins en concertation avec le cardiologue correspondant, sur la nécessité de consultations spécialisées complémentaires, sur toute action permettant d’éviter une réhospitalisation en urgence
– veiller à l’adéquation entre les besoins