L’institut IPSOS-Antilles , a réalisé en aout 2014, pour l’ARS, des enquêtes téléphoniques en Guadeloupe et Martinique sur 900 personnes (à partir de 15 ans ), dont il ressort:
• Concernant « l’Etude d’évaluation des retombées des actions de prévention contre le Chikungunya en Guadeloupe »:
– 81% de la population sait que le vecteur de la maladie est le moustique, contre 19% qui pense qu’elle se transmet autrement que par la piqûre de moustique
-85% pensent que les messages de prévention diffusés par les autorités publiques contre le Chikungunya sont suffisamment clairs
– 61% (contre 39%) ont changé leurs habitudes ou comportement afin d’éviter de se faire piquer par les moustiques, et 69% de la population utilise régulièrement répulsifs, ou moustiquaires, ou insecticide pour vêtement
• Concernant le volet « expérience du chikungunya et médicalisation »
soit 152/214 = 71% de ceux qui déclarent avoir eu le chikungunya, déclarent avoir des douleurs persistantes (intermittentes ou continues).
L’incidence obtenue à la date de l’enquête est donc de 40,7% en Guadeloupe et 32,2% en Martinique. Ces résultats sont cohérents avec les données de la surveillance par les médecins sentinelles tant en Guadeloupe qu’en Martinique.
Par ailleurs l’enquête montre que pour 10 personnes qui ont consulté, 12 disent avoir eu le Chikungunya sans avoir consulté.
Source: Diaporamas InVS et Ipsos sur « Etudes chikungunya menées par Ipsos-Antilles en Guadeloupe et Martinique », et Examen du volet « expérience du chikungunya et médicalisation » présentés au Cemié de Guadeloupe de sept. 2014.