La metformine reste le traitement de première intention, pendant longtemps associée aux sulfonylurées, et à l’insuline si insuffisant.
Dans les dernières années apparition de nouvelles molécules plus ou moins interressantes:
– vers 2000 les thiazolidinediones dont la rosiglitazone, mises sur le marché vers 2000, et retirées en France en 2011, du fait notamment d’effets néfastes (prise de poids, décompensation cardiques…)
– 2005: les inhibiteurs de la dipeptidyl peptidase- 4 (iDPP4) et les agonistes des récepteurs du GLP-1 (GLP1- RA), avec des effets bénéfiques sur le plan cardiologique et des modes d’administration simplifiés (formes hebdomadaires pour la dulaglutide et sémaglutide) ou mono-journalières (liraglutide)
– 2020: les inhibiteurs du SGLT2 (gliflozines dont dapagliflozine) agissent en diminuant la réabsorption tubulaire du glucose et en entraînant une excrétion urinaire du glucose de l’ordre de 50 g/j .
La sécurité consistant à privilégier les classes qui ne provoquent pas d’hypo.
D’où l’évolution des algorithmes thérapeutiques, et des reco de l’American Diabetes Association (ADA) et de l’European Association for the Study of Diabetes (EASD), et notamment le « position statement 2018 » toujours d’actualité.Et si on veut prendre en compte le nombre de prises et le cout :
Source/A lire : Diabète de type 2 : évolution sur 10 ans des recommandations thérapeutiques de l’ADA et de l’EASD sur le site https://www.diabetologie-pratique.com/